Le Direct- DPCR :
Les limites de la Q-PCR, ou PCR classique :
La Q-PCR traite un échantillon de façon globale, dans un contenant unique, dans lequel le virus cible est en compétition avec les inhibiteurs (composés qui empêchent la réaction d’amplification de la cible).
La digital PCR, une véritable révolution :
La D-PCR répartit l’échantillon en 20 000 gouttelettes, chacune analysée comme un milieu unique. De ce fait, les virus présents ne sont pratiquement plus en compétition avec les inhibiteurs. Il n’est plus nécessaire de purifier : plus de perte initiale.
L’amplification se fait dans chaque gouttelette, et la lecture de l’intensité lumineuse est absolue (pas de référence à une courbe témoin) car on compte 1 ou 0 selon qu’il y a détection ou pas. De ce fait 90% des intensités lumineuses sont prises en compte.
Les seuils de détection du virus sont très bas et la mesure est fiable. Le multiplexage permet de mesurer plusieurs cibles dans une seule opération. Par exemple, Sars Cov 2 et plusieurs mutations de variants possibles.